Journal des lectures : La Femme abandonnée (Balzac)

Lu La Femme abandonnée

Un peu dormi dessus,

Elle n’est pas abandonnée trop longtemps, la Femme, juste une cinquantaine de pages. Merci pour elle.

Il faut dire qu’il ne s’y passe rien dans ce roman, rien que de la psychologie féminine et masculine.

Je t’aime

Moi non plus

Va à Genève

sa surprise donna le temps à Gaston d’arriver à elle, et de lui dire d’une voix qui lui parut délicieuse : – Avec quel plaisir je prenais les chevaux qui vous avaient menée ?

Je te suis discrètement exauçant ainsi ton souhait caché…

Bref

J’ai lu parce que Bayeux (j’aime la Normandie) et parce que Genève (j’aime bien Genève)

Mais pas de description ni de l’une ni de l’autre

(à part : Il vint à Bayeux, jolie ville située à deux lieues de la mer

& À chaque fenêtre le lac apparaissait sous des aspects différents ; dans le lointain, les montagnes et leurs fantaisies nuageuses, colorées, fugitives ; au-dessus d’eux, un beau ciel ; puis, devant eux, une longue nappe d’eau capricieuse, changeante !

Mais ça ne suffit pas pour faire aimer le roman.

Tout de même,

rien n’est vain,

j’y tire cette phrase amusante :

Il avait alors presque cédé aux instigations de sa mère et aux attraits de mademoiselle de La Rodière, jeune personne assez insignifiante, droite comme un peuplier, blanche et rose, muette à demi, suivant le programme prescrit à toutes les jeunes filles à marier ; mais ses quarante mille livres de rente en fonds de terre parlaient suffisamment pour elle.

Et relève celle-ci :

Les deux amants achetèrent cette maison, ils auraient voulu briser les montagnes et faire enfuir l’eau du lac en ouvrant une soupape, afin de tout emporter avec eux.