Archives de Tag: Langeais
VIA-&-VERS (exposition de photographies & textes)
D’usines de bourgs (Dessiner force à regarder)
Face à l’église de Chambon-sur-Voueize, dans la Creuse, je reprends mes griffonnages des semaines passées.
On s’y prend à l’avance, avec Jérôme.
Presqu’1 mois !
On se met d’accord pour un dessin ; je propose une approche en BD, je ne sais pas si je vais tenir, je ne suis pas doué pour dessiner les personnages.
Via Facebook, Jérôme propose le thème de la destruction. J’embraye.
Ma première idée va vers une maison en destruction, celle près de la voie ferrée.
Est-elle abandonnée ? ou pas ?
D’un côté il semble que non,
de l’autre on dirait que oui.
Elle ne me satisfait pas, cette maison, même en couleurs
Trop rigide. Seul le détail du pont est à sauver
2 jours plus tard,
Illumination ! : l’usine désaffectée de mes migrations pendulaires, à Azay-le-Rideau. Je m’y arrête un soir, après Balzac, et tente l’aquarelle. Voilà la palette des couleurs de l’usine :
Et voici le résultat :
Une autre usine me fait hésiter, une vraie, c-à-d. avec sa cheminée en briques rouges. Je m’arrête pour la prendre en photo (c’est avec vue sur l’église aux deux clochers de Chambon, à 3h de route de là, que je fais l’aquarelle d’après la sus-dite photo)
Elle est plus près du bourg aux deux châteaux, mais pas désaffectée.
Lendemain,
je m’arrête de nouveau sur le grand parking de l’usine d’Azay (qui sert aujourd’hui pour les bus au repos de Fil Vert et autres). Je zoome sur la porte.
En repartant, je remarque une maison (de contremaître ?) coincée entre deux morceaux de l’usine.
Dessiner force à regarder.
Dans la maisonnette accrochée sur le flanc des contreforts du Massif Central, elle me dit que oui, cette chute est un peu moraliste.
Je jette un œil sur le panorama, vers Evaux qu’on doit presque voir à 5km sur la gauche.
Je décide de garder ma chute.
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Cet ensemble est issu d’un vase communicant avec Jérôme Wurtz mis en ligne au début par là : http://aquelquepasdelusine.blogspot.fr/
Tout est relatif
La solitude du poteau de corner
dans son coin
Il mangea un plat froid et but plusieurs verres de bière à l’auberge près de la gare.
avec son chapeau rouge
Il s’assit sur un banc au dehors, sur le quai.
les autres au loin, il attend son tour
Une jeune fille en souliers à hauts talons allait et venait sur le gravier.
ça va et ça (re)vient le ballon
Le téléphone sonnait dans le bureau du chef de gare.
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en écho : Texte extrait de L’angoisse du gardien de but au moment du penalty (P. Handke)
Ligne de crête
A ma fenêtre, ce matin
L’e-/imagier : Langeais
Journal des lectures : Dora Bruder (P. Modiano)
Voilà, j’ai fini de l’écouter, mon livre.
Le dernier livre audio que j’avais écouté était La Physiologie du rentier, de Balzac, durant la surveillance de l’expo Balzac-Daumier ;
en boucle, l’écoute.
Cette fois-ci, j’ai voulu profiter de mes migrations pendulaires domicile-travail et retour.
20 minutes le matin,
20 minutes le soir,
en voiture.
Donc, à la bibliothèque du bourg, j’ai pris sur le petit rayon des livres audios Dora Bruder de Modiano (pas grand choix dans ce rayon, mais ça faisait un moment que je lorgnait sur ce poche, chez mes parents). Je l’ai mis dans la clef à MP3 et hop dans la voiture.
Ca m’a tenu 3 jours, j’aurais pensé plus.
L’histoire, c’est la seconde guerre mondiale, la déportation vu quelques 20 ans après, au travers d’une enquête sur l’itinéraire de la jeune Dora Bruder. Je ne sais pas si c’est bien écrit, Modiano, mais c’est plutôt bien lu. Ca passe à l’oral.
Balzac par contre, pour que ça passe à l’oral, il faut bouger quelques virgules par-ci-par-là.
Le Pont suspendu
On profite du soleil.
On se met sur un banc.
On regarde le pont.
Je le dessine.
D’abord en version feutre-pinceau, trait grossier comme je faisais au début,
juste pour appréhender.
Et après je recommence au feutre fin, réaliste (sic !)
Je rajoute un ciel en feu (chose impossible, magie du dessin, puisqu’il était 16h de printemps)
Bon, en 150 ans d’histoire il a été coupé 3 fois, je crois (la foudre, puis les ennemis de 1870, puis ceux de 1940). Détruit / reconstruit ; en 1915 il ressemblait à ça : plus stalinien, mais plus facile à dessiner, sûrement.
à la bibliothèque (en décembre)
Vendredi 3 décembre
Loran Bart a envoyé par mail à la bibliothèque de la ville aux deux châteaux ce message :
Bonjour,
Est-ce possible de passer par mail pour vous demander de faire venir les 2 livres suivants de la bibliothèque départementale ?(Je suis passé aujourd’hui à la bibliothèque, mais j’ai oublié).
Bien cordialement
Titre: Carnet de notes : journal, 1980-1990 — Pierre Bergounioux Auteurs: Bergounioux , Pierre — 1949-…. Editeur: Lagrasse , Verdier — 2006 Description: 950 p. ; 22 cm Résumé: Le changement d’horizon, la fin d’une époque, c’est à l’échelle des heures, dans le détail de l’expérience personnelle qu’on en prend la mesure. ISBN: 2-86432-466-0 br.
&
Titre: Autoroute — François Bon Auteurs: Bon , François — 1953-…. Editeur: Paris , Seuil — 1999 Description: 156 p. ; 20 cm 160 p. ; 20 x 12 cm Collection: Fictions jeunesse Résumé: Engagé pour une sorte de repérage en vue d’un documentaire autoroutier, François Bon s’est trouvé engagé sur une piste imprévue. Comme si ce réseau de ciment et de bitume qui parcourt notre monde avait sa vie propre, et qu’on pouvait y disparaître, à la façon d’un peintre marchant dans son tableau. Notes: Code barres commercial :9782020378017 ISBN: 2-02-037801-9 Br.
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Samedi 11 décembre
Après le déluge il y a deux jours, après le soleil presque printanier hier, entre les deux aujourd’hui, Loran Bart est allé à la bibliothèque rendre un livre pour ados sur Picasso (d’où il a surtout retenu (de mémoire) à 12 ans je dessinais comme Raphaël, il m’a fallu des années pour dessiner comme un enfant, une BD pas top (histoire de finance européano-chinoise un peu trop compliquée), et un Sempé sur les philosophes. Le tout échangé contre un Largo Winch, un Magasin général (2 parutions récentes qui avaient échappées à Loran) et le Carnet de notes 1980-90 de Pierre Bergougnioux qu’il zieute à la librairie de la ville aux deux cours d’eau depuis quelques mois. Loran renvoie aussi un mail à ladite librairie pour vérifier s’ils ont bien reçu sa commande de Toponyme : Berlin. Dédale – cadastre – jumelage – panorama , Michèle Métail, Éditions Tarabuste 2002. Puis, séance tenante, Loran s’en va lire la version numérique de Du Côté de chez Swann sur sa liseuse.
Autoportrait en vert (M. N’Diaye) / Œuvres complètes de Rabelais / Largo Winch – Mer Noire ( Francq et Van Hamme) / Le Mont-Saint-Michel / Carnets de notes 1980-1990 (P. Bergounioux) /Magasin Général 6 (Loisel et Tripp).
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Samedi 18 décembre
Après les courses de Noël, et s’être longuement arrêté à la librairie (il ne sait qu’offrir des livres et des disques) voir s’ils avaient (mais non !) reçu sa commande, Loran passe à la bibliothèque, histoire de voir si le 2è livre demandé est arrivé. Non. Du coup Loran ne peut s’empêcher de faire un tour dans les rayons et d’échanger les BD de Largo Winch et de Magasin général pour deux autres ouvrages : Casse pipe à la Nation de Tardi, et ce qu’on appelle communément un beau livre Portrait du littoral français. Loran en profite aussi pour prendre des DVD dont The Reader. A voir… Loran en profite pour prendre le petit flyer sur le festival (“on ne peut pas considérer que c’est un festival, mais bon…” lui avait dit la bibliothécaire, la semaine précédente) BD et film avec Rabaté et Simon Hureau, qui aura lieu prochainement.
Autoportrait en vert (M. N’Diaye) / Œuvres complètes de Rabelais / Le Mont-Saint-Michel / Carnets de notes 1980-1990 (P. Bergounioux) / Casse pipe à la Nation (Tardi) / Portrait du littoral de la France.
Toutes directions
Bah tiens !
La soirée est culturelle (ou ne l’est pas)
Tu vois, l’autre jour, je suis allé à la Soirée culturelle, c’était dans une ancienne église romane. Je me suis installé au fond, sous un chauffage et j’ai dessiné ça :
C’est la première fois que je faisais des personnages dans un dessin. C’est difficile les personnages, mais comme la Soirée culturelle a duré presque 2h, j’ai eu tout mon temps pour fignoler.
Dessins du jour
Journée de vadrouille autour du Bourg aux 2 châteaux.
Dessins fin, puis feutre-pinceau, puis aquarelle (argh ! l’aquarelle… argh ! les effets d’eau…)
Outre les dessins, bonne pioche à Bréhémont (vous savez par ici, comme à Marseille il y a la pétanque et le pastis, par ici on a la boule de fort et le Chinon) où je repère noté sur un hangar, un panneau : Les amis de la boule (de fort, bien entendu, enfin j’imagine).
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