Le fil est ficelle, tu sais ; sur le trait à pas de loup, sur l’équilibre du monde je vais ; un tourment et le regard est vide sur un plafond blanc. Un fil c’est comme rien, tu sais. Et si le fil est celui d’L., c’est l’équilibre instable, bancal, clopin-clopant sur le mur comme la poule aux yeux d’or pond et re-pond, vainement. Un fil c’est comme rien, tu sais. Le cerveau en bataille, tu vois, en pagaille, je me raccroche à la pagaie, à l’attirail, je mouline des bras, je mouline des sons, mais rien n’y fait. Un fil c’est filament, ça brûle, c’est peu de temps.
Tu vois, on a des illusions au début, puis pfuittt les illusions, perdues.
On prend du temps sur le fil, mais un fil c’est du vide, du vent,
C’est du rien, un fil…