like a rouling man

Tu vois, Saint-Aignan, on en parle pas mal en ce moment. Un petit bourg du centre de la France, 3500 habitants, un truc comme ça. Elle me dit, « cette affaire, dans le coin, on va en entendre parler pendant au moins 10 ans ». Et tu vois, je retrouve des vieux dessins pourris de ce bourg, je les rebidouille et voilà :

Et en bonus, une Adoration des mages, un peu.

Eloge du Silo à grain de Saint-Aignan-sur-Cher

Vous le verriez le soir, disons un soir d’automne vers 17h30. Vous le verriez prendre une teinte orangée (bien sûr aujourd’hui il fait beau donc à l’arrière-plan le ciel est bleu). Comme l’automne est un peu avancé, la fraîcheur est déjà tombée et vous avez enfilé des gants. Pour le situer ce silo, on doit dire qu’il est à la sortie de la ville, du bourg plutôt, près de la gare de Saint-Aignan / Noyers (2 minutes d’arrêt, jamais plus) ; le long de la voie ferrée sur laquelle les TER filent vers Tours. Il est bien pratique ce silo, nombre de fois nous sommes allés pisser derrière, observés par le seul chat -boiteux- du voisinage. Liant l’utile à l’agréable, ce fier monument est d’une beauté mélancolique, et métallique bien entendu. Il fait écho au château sur son piton rocheux à 2 kilomètres de là. Notre silo brise la monotonie de la pleine, s’élève, s’élance telle une cathédrale à l’architecture moderne (ne trouvez vous pas qu’il y a quelque chose qui rappelle les édifices religieux dans ces édifices agricoles ?) vers les nuages aujourd’hui étrangement absents.