fini, les livres-papillons
il pleuvait des grenouilles
il filait des serpents
mille langues nous séparaient
même ATLAS avait abandonné
le monde
•
Pas à pas,
lents,
j’avance sur la
courbure
de
la
Terre
17/12/2012
•
âme fervente
âme parente
Oublie
oublie moi
oublie moi pour
oublie moi pour toujours
oublie moi pour
oublie moi
Oublie
de m’oublier
La Terre est une bande étroite
Où se jouent des jeux de guerre
Où les gens tombent un à un
Où l’amour est interrompu
Où la paix est une vallée aride
Où les villages sont rasés
Où les militaires sont rêveurs
Où le ciel et ses attributs : nuages, étoiles oiseaux
Répondent à l’exil.
Elle se meut comme elle peut entre deux idéologies
Entre les quatre murs d’une chambre de prison
Le siège assiège
Restent les martyrs.
Les fumées des usines
comme des baudruches s’envolent
et la ville se réveille
dans un bain orangé
d’aurore.
Le débat s’est ouvert
pour regarder l’avenir
qui va
quelque peu indécis.
Précisément, il erre,
abstrait.
Ce que j’en dis
Du chemin
Ce qu’il en reste
Après coup
Ne regarde que moi.
Ce dont je me rappelle
Quelques formes
Souvent récurrentes
Et des couleurs.
Paris, loin derrière,
Il ne reste qu’une province
Au cœur de la France,
Une étendue céréalière,
Quelques bovins
Et un sandwich aplati
Par le voyage.
Les vieilles pies
se trimballent en se dandinant
le derrière en arrière
le devant balançant
Les vieilles pies
ce soir encore sont de sortie
le ramage flamboyant
le plumage trop voyant
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