Une main dans le paysage

A là recherche des finisterres, du bout des routes sur google maps et street view, j’explore le nord du Canada, j’y trouve des petits morceaux d’itinéraires et me demande pourquoi si court (l’itinéraire) et comment la google car a pu passer là.CaptureL’ombre trahit : la google car est à dos d’homme, accompagné d’un pote. Deux randonneurs escaladeurs qui profitent du paysage.

 

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Une description de la Maison s’impose (ou le bidet rose saumon d’Aragon)

Petit tour chez Triolet – Aragon.

J’y suis passé il y a quelques 3 ou 4 années, hors horaires d’ouverture,

obligé de regarder par-dessus le mur, juste rapide vue d’ensemble,

juste le temps d’apercevoir le terrain de foot d’Aragon

(renseignement pris aujourd’hui, c’est une oeuvre d’Ange Leccia,

le terrain réduit à son minimum les 2 buts étant accolés)

(Il ne fait pas beau, du coup je mets le filtre »artistique chaud » sur l’appareil photo.)

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Journal des lectures : Illusions perdues (H. de Balzac)

Illusions perdues. Un des monuments de Balzac. Certains voient dans le triptyque Vautrin (Le Père Goriot, Illusions perdues et Splendeurs et misères des courtisanes) la colonne vertébrale de La Comédie humaine.

Monument, donc

pavé aussi

évoquant le monde de la presse et de l’édition, et ce qui tourne autour, l’imprimerie, la fabrication du papier…

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&Rabelais

Envoyé à La Devinière pour suivre un atelier d’écriture, je me suis retrouvé obligé d’écrire. Le site, sa configuration particulière, sa situation et ses bruits alentours (que l’on pourrait définir comme la situation sonore du lieu) se sont imposés à moi. Ce petit texte qui en a résulté vient augmenter mon projet d’AUTO-GÉO-GRAPHIE-S.

Le fond sonore est indiqué en italique : ce qui est calé à gauche est ce que j’entends sur ma gauche ; ce qui est écrit au milieu est ce que j’entends derrière moi ; ce qui est calé à droite est que j’entends sur ma droite… Tout cela est bien entendu relatif à ma position (qui varie) dans le site… Lire la suite

La Terre est une succession de couleurs.

Vous me ferez la coupe géologique de cette carte. Le sol est coloré. En suivant la ligne tracée en diagonale vous traverserez les couches – blanc ; bleu ; jaune ; vert pomme ; vert herbe ; bleu très ciel ; orange /// et retour /// calcaire massif (urgonien) ; marnes ; calcaire dur ; marnes épaisses ; calcaire massif (tithonique) ; calcaire marneux ; alluvions et dépôts glaciaires. La Terre est une succession de couleurs. Vous plancherez 1 heure, pas une minute de plus, pas une seconde de plus. Vous ferez de cette abstraction colorée une coupe concrète : concrétisez la carte : concrétisez cette portion du monde que vous ne connaissez pas, probablement. La carte est une représentation du monde ; votre coupe sera une représentation de la carte qui est une représentation du monde. Le sol est une succession de stries. Chacun voit midi à sa porte, chacun voit le monde entre 2 courbes de niveaux. Vous avez le plat, une proposition d’élévation donnée, le dessous de la croûte, à vous d’imaginer ce qu’il y a au dessus la croûte terrestre, à l’air libre. Vous me parlerez des îlots ici blancs alluvions, là jaunes calcaires dans la mer d’orange ou dans l’océan de vert. Vous me direz tout, de 228 mètres à 1975 mètres ; TOUT de ce sol coloré. Vous me direz toute l’épaisseur du monde, de ce monde de 6×6 = 36 km2 près Chambéry.