– Dans l’échancrure de la côte – le ferry longe les masses rocheuses – dans l’échancrure de la côte, dans le museau de celle qui ressemble à un jeune loup – le ferry accoste dans le rouge accueillant – tourné vers l’est, vers la ville : couleurs vives (pour égayer le blanc de l’hiver ? pour se signaler dans le brouillard ?) – Ici c’est l’été, à peine au dessus de 0°C – Si c’est l’été, la canicule c’est 10°C – Pause dans l’échancrure, relais d’un jour ou deux, le temps que le ferry ravitaille et remette les moteurs – de toute façon vite fait le tour ; la route la plus longue doit faire 5 km, d’un bout à l’autre, de la mer sud au télésiège près du petit aéroport, de cette portion de civilisation comme posée sur un rocher.
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Quelques poèmes des années géographie. Anciens ; plus lyriques, paraît-il. Quelques étapes :
Bretagne, Corse, Beauce, Brindisi, Tunisie, Bologne… ; mer, montagne, ville…
Les pieds dans le varech, / l’esprit en balade, / l’étendue s’ouvrant au monde, / obstination infinie / du vent qui souffle.
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